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Saagie s’engage avec France Digitale pour une nouvelle vision de l’IA

Si Business France s’activait il y a un mois déjà pour soutenir l’écosystème tech francais avec le programme French Tech 120, c’est maintenant à cet écosystème de se mobiliser. France Digitale a annoncé mercredi le lancement d’une task force française dédiée à l’intelligence artificielle pour faire éclore une nouvelle vision et manière de faire. Une vision éthique, concrète et qui se veut, pour concurrencer les GAFAM, européenne.

Fédérer pour faire rayonner un écosystème européen

Le but de cette initiative est simple : apporter une vision terrain de l’intelligence artificielle en proposant à ceux qui en sont les acteurs majeurs de participer au débat afin de proposer des mesures applicables. France Digitale et les entrepreneurs se proposent donc de créer un pont entre les startups qui participent quotidiennement à l’innovation française et la Commission Européenne qui souhaite l’émergence de champions européens. Comme ils le rappellent d’ailleurs, il s’agit de “donner à la France et à l’Europe les moyens de renforcer leur place dans la course mondiale à l’Intelligence Artificielle”. Pour cela, rien de mieux que de fédérer un écosystème dont le savoir-faire est déjà reconnu, c’est pourquoi “ce groupe de startups tend la main à la Commission pour lui proposer son expertise en la matière.” Avoir du poids dans les décisions qui forgeront leur futur marché mais aussi oeuvrer pour “porter une vision de l’innovation technologique au service de l’humain”, c’est pour cela que les entreprises ont choisi de se rassembler. Deux axes ont pour le moment été identifiés pour démarrer les discussions : “l’IA éthique” ainsi que “l’accès aux données”. Le but, non dissimulé, sera de “faire émerger des champions européens dans ce secteur à très fort potentiel.”

Pourquoi maintenant ?

Le moment choisi n’est pas anodin puisqu’il fait suite à l’annonce de la Commission Européenne d’un plan ambitieux afin que le vieux continent rattrape son retard sur les américains et les chinois. Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, sa présidente Ursula von der Leyen a d’ailleurs expliqué que le but de cette stratégie était de permettre à “la transformation numérique d’alimenter notre économie et de trouver des solutions européennes à l’âge digital”. Concrètement, l’objectif est, d’ici 2030, de créer un “marché des données européen unique”. La Commission prévoit aussi de miser 4 à 6 milliards d’euros sur des infrastructures Cloud sécurisées et respectueuses de l’environnement et espère attirer près de 20 milliards d’euros d’investissements par an en matière d’IA. Mais si les entreprises se mobilisent, c’est surtout pour montrer leur expertise dans le domaine. France Digitale a répertorié 435 startups françaises dans le secteur de l’IA, soit 102 de plus que l’année dernière. Le marché est en forte croissance et avec 1,14 milliard d’euros investis en levées de fonds sur l’année 2019, il est aussi le plus florissant d’Europe.

Saagie au coeur de l’initiative

Nous souhaitons, avec notre fondateur Arnaud Muller, nous positionner en tête de file du mouvement. C’est pourquoi Saagie, aux côtés de Aive, Braincube, CleverConnect, Comfiz, Criteo, Doctrine, DriveQuant, Incepto, Iris Capital, JobTeaser, Lexbase, NamR, Paylead, Serena, Shift Technology et Talentsoft, figure parmi les fondateurs d’un regroupement qui tend à s’agrandir dans les prochains mois. Une tendance confirmée par Arnaud Muller :

Ce n’est que le début. Le but est, à ce stade, de mobiliser de bonnes énergies pour avoir un impact sur l’un des sujets les plus importants du futur, celui de la transformation digitale. Il est donc très prometteur de voir éclore des initiatives collectives qui sont très structurantes pour l’emploi et l’entreprise de demain. Au même titre que Saagie, tous les autres acteurs du secteur qui ont quelque chose à dire ou des solutions à proposer, ont leur place au sein de cette task force. Et puisque nous sommes écoutés, faisons maintenant en sorte d’être entendus.

Plus qu’une opportunité de se faire entendre, il s’agissait avant tout d’un devoir citoyen, celui de répondre à l’appel de nos institutions qui souhaitent bousculer les choses et fédérer un écosystème pour y parvenir. En plus de la chance d’avoir un pouvoir de décision plus important, c’est aussi l’occasion d’oeuvrer de manière plus responsable, en tenant compte de la dimension environnementale ou de l’éthique de notre activité.

La porte reste donc grande ouverte à toutes les entreprises qui souhaitent rejoindre le mouvement. Le seul mot d’ordre est l’action, et la volonté de faire les choses autrement.